Une fin honteuse!
Ça restera un point noir pour les deux équipes et pour des joueurs internationaux qui se retrouveront en sélection.On a frôlé le pire au match retour de la finale du super play-off. Les actes de violence, qui ont émaillé la fin du match, ne peuvent passer inaperçus. C’était un triste spectacle, un fair play bafoué au vu de tout le monde. On a décidé de commenter cette fin de match honteuse pour deux raisons. D’abord, le droit à l’information (ça restera toujours dans les mémoires) et puis pour tirer la sonnette d’alarme sur la violence qui gagne nos terrains et nos parquets.
On vous récapitule les faits. On joue la fin du match CA-ESR (il restait 14’’), Mourad El Mabrouk commet une faute sur A. Abouda. Ce dernier s’emporte et réagit, El Mabrouk n’en fait pas moins et rentre dans cette provocation (on rappelle que ce sont des joueurs internationaux). Ce «clash» excite tout le monde. Les joueurs des deux camps nous livrent une exécrable scène de violence. On a vu Farouk Bousalem dans un «combat de boxe» avec Dhifallah, qui enlève son maillot et perd les pédales.
Naïm Dhifallah, que l’on connaît discipliné, a complètement disjoncté. Etat hystérique malgré les tentatives au staff clubiste.
Ce fut une bataille rangée où pratiquement tous les joueurs des deux camps ont participé. Il a fallu l’intervention des dirigeants, de la police (un grand chapeau pour leur savoir-gérer sur un match tendu !), et beaucoup de temps pour calmer les ardeurs et reprendre le jeu (l’ESR a quitté le parquet).
Appliquer les règlements
Abada, El Mabrouk, Ezzahi, Bouallègue, Dhifallah, Bousalem, et les autres ont été coupables de violence. Tout le monde a vu ça. Il y avait le commissaire du match, le représentant de la Ftbb et, bien sûr, le trio arbitral emmené par Heykel Ksontini (encore décisif et efficace sur un match à enjeu), la télé et les médias qui ont vu ces scènes de la honte. Maintenant, va-t-on avoir le courage, du côté de la Ftbb, pour appliquer la loi et sanctionner ces joueurs ? C’est une obligation morale plus qu’autre chose.
Ce sont aussi des joueurs internationaux en grande partie, ils vont se revoir en sélection dans quelque temps. Avec quel état d’esprit vont-ils se rencontrer? Comment vont-ils communiquer? Qu’on ne nous dise pas que le championnat d’Afrique approche et qu’on a besoin de calmer les ardeurs et de protéger nos internationaux. Franchement, ce qu’ils ont fait est indigne. On n’a pas besoin de ces basketteurs violents qui jouent les stars. On n’oubliera jamais ce qui s’est passé. Ça a gâché toute une saison et une fête qui aurait pu mieux se terminer. On attend la suite des faits!