D.R
Les Beïdaouis ont réussi, vendredi à la salle Tazrout de Tizi Ouzou, à arracher le ticket qualificatif au dernier carré de Dame Coupe
aux dépends de l’US Sétif, dans un duel intense.
Cette rencontre programmée à Tizi Ouzou constituait une finale avant la lettre entre deux grosses cylindrées de la super division toujours en course pour le titre de champion d’Algérie. La fédération a programmé ce match à Tizi-Ouzou dans une salle neutre, mais le choix de deux arbitres a étonné plus d’un, alors qu’il fallait ajouter un troisième comme le stipule le nouveau règlement FIBA. Certes, le basket-ball enregistre un déficit en matière d’arbitres, mais la présence d’un trio est indispensable dans ce type de rencontre et tous les présents étaient pratiquement certains que la partie allait être difficile à gérer pour le duo Kheireddine Yous/Hamid Kaddour pourtant expérimentés.
Dar El-Beïda donne le ton
La partie débute le plus normalement du monde avec des prouesses de chaque côté, mais à partir de la 3e minute de jeu, les Beïdaouis plus rapide dans l’application du schéma tactique mis en place par le coach Yacine Aït Kaci. Mimouni et l’international Zemboudji plante à ce moment deux shoots à trois points. L’arbitrage commence à être contesté par le banc sétifien. Le directeur technique Djeroudi reçoit sa première faute technique par l’arbitre Kaddour qui averti également le coach Merouane Brahami. Déstabilisés, les Sétifiens perdent leur basket et les Beïdaouis en profitent pour inscrire d’autres précieux points et vers la fin du premier quart Samir Mekdad dernière recrue sétifienne nous gratifie d’un basket-ball de haut niveau, dont lui seul a le secret. Le CRBDB parvient, tout de même, à remporter le premier quart 27/24. Le second quart allait balancer en faveur des Sétifiens. Berbagui, Mekdad et Mutomb sont les trois pièces maîtresses de l’USS à ce moment. Les Beïdaouis sont marqués à l’individuel ce qui freine leur élan positif. Sétif réduit l’écart à un point 28/27 à 7’35’’ de la pause et passe devant.
La partie s’arrête 30 minutes
A 4’15’’ de la fin du second quart temps, Djeroudi est à nouveau averti. Il reçoit sa deuxième faute technique. Dans ce cas de figure et comme le prévoit le règlement, c’est le manager qui paye les pots cassés. Merouane Brahami est prié de rejoindre les tribunes. L’expulsion est justifiée par le fait que le manager n’a pas la maîtrise de son banc. Brahami refuse de sortir, s’en suivi d’interminables palabres et ceci pendant plus de 25 minutes. Le coach du CRBD Beïda en rajoute une couche, il se plaint de la durée de l’arrêt de jeu qui pourrait causer des blessures à ses joueurs. Après un arrêt d’une trentaine de minutes, Brahami rejoint les tribunes et le jeu reprend tant bien que mal. Les quatre minutes restantes avant la pause seront marquées par une lutte acharnée. Et c’est Belhadi qui permet aux Beïdaouis de repasser devant à la pause 39/40. Le troisième quart temps était le meilleur en matière de spectacle. Le chevronné Djillali Farouk meilleur marqueur passe par un moment de grâce. En l’espace de deux minutes, il plante quatre shoots à trois points et permet à son équipe de prendre un écart de 16 points. Le déclic sétifien viendra du duo Mekdad/ Meftah auteurs de deux shoots à trois points réussis. La partie s’emballe et l’on assiste alors à du très beau jeu. A la fin du 3e quart, les camarades du lutin Slimi sont déjà à 74/59. Et ce n’est pas ce score qui va décourager les Sétifiens amoindris par l’absence de leur manager. L’écart est vite remonté à cinq points. Les Beïdaouis gèrent intelligemment le dernier quart pour s’imposer 88/82.
Impressions
Merouane Brahami, entraîneur de l’USS : «Mon équipe a tout fait aujourd’hui, notamment,en fin de partie pour rattraper le retard. Cela n’a pas suffit mais la tache noire aujourd’hui c’est l’arbitrage qui s’est acharné contre nous. Un match qui devait être arbitré par un trio, mais bon ! On a demandé à la fédération de changer cette paire d’arbitres qui nous a fait perdre au tournoi play off, personne ne nous a répondu.»
Yacine Aït Kaci, entraîneur du CRBDB : «Bravo à mes joueurs d’avoir réussi à franchir le cap des quarts de finales. Un match difficile face à une équipe d’égale valeur. La richesse de notre banc a finalement fait la différence.»
Mokhtar Habib
aux dépends de l’US Sétif, dans un duel intense.
Cette rencontre programmée à Tizi Ouzou constituait une finale avant la lettre entre deux grosses cylindrées de la super division toujours en course pour le titre de champion d’Algérie. La fédération a programmé ce match à Tizi-Ouzou dans une salle neutre, mais le choix de deux arbitres a étonné plus d’un, alors qu’il fallait ajouter un troisième comme le stipule le nouveau règlement FIBA. Certes, le basket-ball enregistre un déficit en matière d’arbitres, mais la présence d’un trio est indispensable dans ce type de rencontre et tous les présents étaient pratiquement certains que la partie allait être difficile à gérer pour le duo Kheireddine Yous/Hamid Kaddour pourtant expérimentés.
Dar El-Beïda donne le ton
La partie débute le plus normalement du monde avec des prouesses de chaque côté, mais à partir de la 3e minute de jeu, les Beïdaouis plus rapide dans l’application du schéma tactique mis en place par le coach Yacine Aït Kaci. Mimouni et l’international Zemboudji plante à ce moment deux shoots à trois points. L’arbitrage commence à être contesté par le banc sétifien. Le directeur technique Djeroudi reçoit sa première faute technique par l’arbitre Kaddour qui averti également le coach Merouane Brahami. Déstabilisés, les Sétifiens perdent leur basket et les Beïdaouis en profitent pour inscrire d’autres précieux points et vers la fin du premier quart Samir Mekdad dernière recrue sétifienne nous gratifie d’un basket-ball de haut niveau, dont lui seul a le secret. Le CRBDB parvient, tout de même, à remporter le premier quart 27/24. Le second quart allait balancer en faveur des Sétifiens. Berbagui, Mekdad et Mutomb sont les trois pièces maîtresses de l’USS à ce moment. Les Beïdaouis sont marqués à l’individuel ce qui freine leur élan positif. Sétif réduit l’écart à un point 28/27 à 7’35’’ de la pause et passe devant.
La partie s’arrête 30 minutes
A 4’15’’ de la fin du second quart temps, Djeroudi est à nouveau averti. Il reçoit sa deuxième faute technique. Dans ce cas de figure et comme le prévoit le règlement, c’est le manager qui paye les pots cassés. Merouane Brahami est prié de rejoindre les tribunes. L’expulsion est justifiée par le fait que le manager n’a pas la maîtrise de son banc. Brahami refuse de sortir, s’en suivi d’interminables palabres et ceci pendant plus de 25 minutes. Le coach du CRBD Beïda en rajoute une couche, il se plaint de la durée de l’arrêt de jeu qui pourrait causer des blessures à ses joueurs. Après un arrêt d’une trentaine de minutes, Brahami rejoint les tribunes et le jeu reprend tant bien que mal. Les quatre minutes restantes avant la pause seront marquées par une lutte acharnée. Et c’est Belhadi qui permet aux Beïdaouis de repasser devant à la pause 39/40. Le troisième quart temps était le meilleur en matière de spectacle. Le chevronné Djillali Farouk meilleur marqueur passe par un moment de grâce. En l’espace de deux minutes, il plante quatre shoots à trois points et permet à son équipe de prendre un écart de 16 points. Le déclic sétifien viendra du duo Mekdad/ Meftah auteurs de deux shoots à trois points réussis. La partie s’emballe et l’on assiste alors à du très beau jeu. A la fin du 3e quart, les camarades du lutin Slimi sont déjà à 74/59. Et ce n’est pas ce score qui va décourager les Sétifiens amoindris par l’absence de leur manager. L’écart est vite remonté à cinq points. Les Beïdaouis gèrent intelligemment le dernier quart pour s’imposer 88/82.
Impressions
Merouane Brahami, entraîneur de l’USS : «Mon équipe a tout fait aujourd’hui, notamment,en fin de partie pour rattraper le retard. Cela n’a pas suffit mais la tache noire aujourd’hui c’est l’arbitrage qui s’est acharné contre nous. Un match qui devait être arbitré par un trio, mais bon ! On a demandé à la fédération de changer cette paire d’arbitres qui nous a fait perdre au tournoi play off, personne ne nous a répondu.»
Yacine Aït Kaci, entraîneur du CRBDB : «Bravo à mes joueurs d’avoir réussi à franchir le cap des quarts de finales. Un match difficile face à une équipe d’égale valeur. La richesse de notre banc a finalement fait la différence.»
Mokhtar Habib