TUNIS - La 28e édition de l’Afrobasket 2015 s'est achevée dimanche avec le sacre historique du Nigeria. L'équipe du Sénégal qui rêvait d'une médaille repart bredouille, avec un goût d'inachevé.
Au lendemain de la défaite des Lions contre la Tunisie pour la petite finale, la déception était immense pour l'équipe du Sénégal qui rêvait du titre et qui repart de Tunis avec un goût d'inachevé. Le trophée a souri au Nigeria qui a détrôné l’Angola. La frustration est d'autant plus grande que les Lions ont été éliminés par les Nigérians qu’ils avaient déjà battus en quart de finale en 2013 et qu’ils avaient encore l’occasion de battre en demi-finale. Mais ils ont manqué de réussite dans les dernières minutes. Et pourtant, tout avait bien démarré pour l’équipe de Cheikh Sarr qui a terminé première de son groupe après ses victoires sur le Maroc, le Mozambique et contre l’Angola lors du choc du groupe B. Après un départ en trombe, les Lions n’ont pas réussi à maintenir le rythme. Avec un banc très faible, des errements défensifs, des pertes de balles et des maladresses qui ne pardonnent pas, l’équipe qu’on voyait monter en puissance a perdu du rythme lors de la seconde phase.
Avec au bout du compte 5 victoires et 2 défaites, l’équipe qui s’est contentée de la médaille de bronze en 2013 a échoué au pied du podium. Malgré la détermination de Gorgui Sy Dieng, Malèye Ndoye, Xan Dalmeida, Antoine Mendy et compagnie, le Sénégal n’a pas brillé autant qu’il l’espérait. Et c’est l’espoir de tout un peuple qui attendait une fin de parcours glorieuse qui s’est envolé. Car l’équipe, placée parmi les favoris du tournoi, n’a pas tenu son rang.
Cheikh Sarr a félicité les joueurs qui ont répondu à l’appel de la Nation, les a encouragés à bien se comporter en club et à voir les possibilités de participer au tournoi préolympique. Selon l’entraîneur national, l’équipe a fait une bonne participation, même si les objectifs n’ont pas été atteints. Cheikh Sarr a regretté que certains joueurs aient manqué à l’appel. A son avis, la construction de l’équipe doit se poursuivre. « L’Angola a construit son équipe pendant des années et ce sont les mêmes joueurs qui sont là. Ils ont des arrières qui sont imbattables. On doit penser à construire une équipe dans le temps, à continuer à travailler. Il faut que les gens croient à cette équipe », a-t-il noté. Pour le coach, « certains joueurs vont partir, d’autres vont rester sans compter ceux qui tapent aux portes de l’équipe nationale ». Ce processus là, a-t-il dit, doit être accompagné par une bonne organisation, une bonne planification et de très bons matches d’entraînement. Côté satisfaction, Cheikh Sarr a magnifié l’apport de ses joueurs qui ont cru au projet, qui se sont donnés à fond. « On a des joueurs qui ont marqué le tournoi. Xan Dalmeida a tenu en haleine le public par son jeu, ses passes, son contrôle du jeu. Gorgui Sy Dieng a montré son leadership au niveau des rebonds, des points. Malèye Ndoye a fait un bon travail, tandis qu’Antoine Mendy a apporté une valeur ajoutée. Les autres ont suivi. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Il ont tous été positifs, très intelligents, discipliné », a-t-il relevé. « On a battu de grandes équipes et de grandes équipes nous ont battus aussi », a dit Cheikh Sarr.
Malgré tout, l’équipe a fait un bon tournoi. Passée la déception, les Lions doivent maintenant tourner la page de Tunis et se servir de cette expérience pour grandir et revenir encore plus forts en 2017.
Au lendemain de la défaite des Lions contre la Tunisie pour la petite finale, la déception était immense pour l'équipe du Sénégal qui rêvait du titre et qui repart de Tunis avec un goût d'inachevé. Le trophée a souri au Nigeria qui a détrôné l’Angola. La frustration est d'autant plus grande que les Lions ont été éliminés par les Nigérians qu’ils avaient déjà battus en quart de finale en 2013 et qu’ils avaient encore l’occasion de battre en demi-finale. Mais ils ont manqué de réussite dans les dernières minutes. Et pourtant, tout avait bien démarré pour l’équipe de Cheikh Sarr qui a terminé première de son groupe après ses victoires sur le Maroc, le Mozambique et contre l’Angola lors du choc du groupe B. Après un départ en trombe, les Lions n’ont pas réussi à maintenir le rythme. Avec un banc très faible, des errements défensifs, des pertes de balles et des maladresses qui ne pardonnent pas, l’équipe qu’on voyait monter en puissance a perdu du rythme lors de la seconde phase.
Avec au bout du compte 5 victoires et 2 défaites, l’équipe qui s’est contentée de la médaille de bronze en 2013 a échoué au pied du podium. Malgré la détermination de Gorgui Sy Dieng, Malèye Ndoye, Xan Dalmeida, Antoine Mendy et compagnie, le Sénégal n’a pas brillé autant qu’il l’espérait. Et c’est l’espoir de tout un peuple qui attendait une fin de parcours glorieuse qui s’est envolé. Car l’équipe, placée parmi les favoris du tournoi, n’a pas tenu son rang.
Cheikh Sarr a félicité les joueurs qui ont répondu à l’appel de la Nation, les a encouragés à bien se comporter en club et à voir les possibilités de participer au tournoi préolympique. Selon l’entraîneur national, l’équipe a fait une bonne participation, même si les objectifs n’ont pas été atteints. Cheikh Sarr a regretté que certains joueurs aient manqué à l’appel. A son avis, la construction de l’équipe doit se poursuivre. « L’Angola a construit son équipe pendant des années et ce sont les mêmes joueurs qui sont là. Ils ont des arrières qui sont imbattables. On doit penser à construire une équipe dans le temps, à continuer à travailler. Il faut que les gens croient à cette équipe », a-t-il noté. Pour le coach, « certains joueurs vont partir, d’autres vont rester sans compter ceux qui tapent aux portes de l’équipe nationale ». Ce processus là, a-t-il dit, doit être accompagné par une bonne organisation, une bonne planification et de très bons matches d’entraînement. Côté satisfaction, Cheikh Sarr a magnifié l’apport de ses joueurs qui ont cru au projet, qui se sont donnés à fond. « On a des joueurs qui ont marqué le tournoi. Xan Dalmeida a tenu en haleine le public par son jeu, ses passes, son contrôle du jeu. Gorgui Sy Dieng a montré son leadership au niveau des rebonds, des points. Malèye Ndoye a fait un bon travail, tandis qu’Antoine Mendy a apporté une valeur ajoutée. Les autres ont suivi. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Il ont tous été positifs, très intelligents, discipliné », a-t-il relevé. « On a battu de grandes équipes et de grandes équipes nous ont battus aussi », a dit Cheikh Sarr.
Malgré tout, l’équipe a fait un bon tournoi. Passée la déception, les Lions doivent maintenant tourner la page de Tunis et se servir de cette expérience pour grandir et revenir encore plus forts en 2017.
Avenir du coach : Cheikh Sarr s’en remet à la fédération
Cheikh Sarr ne sait pas de quoi demain sera fait, surtout pour son avenir à l’équipe nationale qui, selon lui, dépend de la fédération. « Ce n’est pas moi qui contrôle mon avenir à la tête de l’équipe. On m’a choisi et on m’a donné la tâche. J’espère que je l’ai bien faite. En tout cas, je ne me reproche rien, j’estime avoir fait mon travail comme je devais le faire. Le reste, c’est l’appréciation de la fédération », a dit le technicien. « Je suis un entraîneur, c’est ce que j’aime, ce que j’adore. Je le fais en bossant très dur, on ne m’a pas donné de cadeau. J’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. Maintenant, je ne suis pas le seul dans ce monde. Il y a plein d’entraîneurs sénégalais qui sont aussi capables que moi », a fait savoir Cheikh Sarr.
Cheikh Sarr ne sait pas de quoi demain sera fait, surtout pour son avenir à l’équipe nationale qui, selon lui, dépend de la fédération. « Ce n’est pas moi qui contrôle mon avenir à la tête de l’équipe. On m’a choisi et on m’a donné la tâche. J’espère que je l’ai bien faite. En tout cas, je ne me reproche rien, j’estime avoir fait mon travail comme je devais le faire. Le reste, c’est l’appréciation de la fédération », a dit le technicien. « Je suis un entraîneur, c’est ce que j’aime, ce que j’adore. Je le fais en bossant très dur, on ne m’a pas donné de cadeau. J’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. Maintenant, je ne suis pas le seul dans ce monde. Il y a plein d’entraîneurs sénégalais qui sont aussi capables que moi », a fait savoir Cheikh Sarr.
L’ANALYSE DU TECHNICIEN
Maguette Diop, Dtn : « Une prestation à deux vitesses »
TUNIS – Avec des objectifs costauds, le Sénégal s’est arrêté à mi-chemin en terminant à la quatrième place. « Avec la manière dont l’équipe a entamé la compétition, on s’attendait à une montée en puissance. Malheureusement, le Sénégal a fait une prestation à deux vitesses », a analysé le Directeur technique national du basket. Selon Maguette Diop, l’équipe a réalisé un bon parcours dans la première phase en dominant tous ses adversaires, avant d’éprouver des difficultés par la suite. Selon le technicien, cette situation est due à des problèmes de fatigue. La défaite en demi-finale a aussi fait ses effets. « Il y a eu quelque chose qui a cassé. Et la défaite en demi-finale a affecté psychologiquement l’équipe », a-t-il relevé.
Mais tout n’est pas mauvais selon le Dtn qui reconnaît qu’il y a aussi des motifs de satisfaction. « On a eu une bonne dynamique de groupe. Dans le jeu, on a senti que quand il le fallait, nous avons pu mettre notre système, notre stratégie, notre philosophie. Sur le plan individuel, certains joueurs ont donné satisfaction à tout le Sénégal », a fait savoir le Dtn. Toutefois, a-t-il indiqué, il y a du travail à abattre pour espérer reconquérir le titre, beaucoup de secteurs à renforcer, mais aussi des choses à parfaire, surtout la préparation.
TUNIS – Avec des objectifs costauds, le Sénégal s’est arrêté à mi-chemin en terminant à la quatrième place. « Avec la manière dont l’équipe a entamé la compétition, on s’attendait à une montée en puissance. Malheureusement, le Sénégal a fait une prestation à deux vitesses », a analysé le Directeur technique national du basket. Selon Maguette Diop, l’équipe a réalisé un bon parcours dans la première phase en dominant tous ses adversaires, avant d’éprouver des difficultés par la suite. Selon le technicien, cette situation est due à des problèmes de fatigue. La défaite en demi-finale a aussi fait ses effets. « Il y a eu quelque chose qui a cassé. Et la défaite en demi-finale a affecté psychologiquement l’équipe », a-t-il relevé.
Mais tout n’est pas mauvais selon le Dtn qui reconnaît qu’il y a aussi des motifs de satisfaction. « On a eu une bonne dynamique de groupe. Dans le jeu, on a senti que quand il le fallait, nous avons pu mettre notre système, notre stratégie, notre philosophie. Sur le plan individuel, certains joueurs ont donné satisfaction à tout le Sénégal », a fait savoir le Dtn. Toutefois, a-t-il indiqué, il y a du travail à abattre pour espérer reconquérir le titre, beaucoup de secteurs à renforcer, mais aussi des choses à parfaire, surtout la préparation.
Des statistiques impressionnantes
Tunis - Cinq victoires et deux défaites en sept matchs. Le bilan des Lions est loin d’être rose mais les protégés de Cheikh Sarr ont terminé à la quatrième place de l’Afrobasket. Mais ils affichent des statistiques impressionnantes. Ils ont inscrit 543 points et pointent à la seconde place derrière le Nigéria (578 points). Pour les shoots à deux points le Sénégal, avec 54% de réussite arrive à la troisième place derrière le Maroc. Le Sénégal est également troisième position au niveau des rebonds (305). Idem pour les passes décisives. Au nombre de point par match, le Sénégal est troisième derrière le Cameroun et le Nigéria.
Sur le plan individuel, Gorgui Sy Dieng, qui disputait son premier Afrobasket a été le gardien des clés de la raquette des « Lions ». Et il en a fait très bon usage ; ce qui lui a valu une place dans le cinq majeur. Avec un temps de jeu de 265 minutes, le pivot des « Lions » a fait preuve d’une étonnante régularité avec une moyenne de 22,9 points par match. Au total, Gorgui a inscrit 160 points en 7 matchs et devance de 62 longueurs son poursuivant direct, le Cap Verdien Jeff Xavier éliminé en huitième de finale. Au niveau des rebonds également, Gorgui Sy Dieng (104 rebonds) devance de loin Rodrigo Mascarenhas du Cap Vert et Olaseni Lawal du Nigeria avec respectivement 50 et 63 rebonds. Gorgui Sy Dieng s’est aussi signalé en réussissant six doubles doubles, faisant mieux que tous les autres joueurs. Pour les contres, Gorgui Sy Dieng est classé 5e, et 7e au niveau des passes décisives. Finalement s’il n’a pas été élu meilleur joueur du tournoi (MVP), c’est certainement parce que son équipe a échoué au pied du podium. Et il est difficile de décerner un tel titre à un quatrième au classement général. Au grand bonheur du Nigérian Oguchi qui n’a réellement brillé qu’en demi-finale et en finale.
Tunis - Cinq victoires et deux défaites en sept matchs. Le bilan des Lions est loin d’être rose mais les protégés de Cheikh Sarr ont terminé à la quatrième place de l’Afrobasket. Mais ils affichent des statistiques impressionnantes. Ils ont inscrit 543 points et pointent à la seconde place derrière le Nigéria (578 points). Pour les shoots à deux points le Sénégal, avec 54% de réussite arrive à la troisième place derrière le Maroc. Le Sénégal est également troisième position au niveau des rebonds (305). Idem pour les passes décisives. Au nombre de point par match, le Sénégal est troisième derrière le Cameroun et le Nigéria.
Sur le plan individuel, Gorgui Sy Dieng, qui disputait son premier Afrobasket a été le gardien des clés de la raquette des « Lions ». Et il en a fait très bon usage ; ce qui lui a valu une place dans le cinq majeur. Avec un temps de jeu de 265 minutes, le pivot des « Lions » a fait preuve d’une étonnante régularité avec une moyenne de 22,9 points par match. Au total, Gorgui a inscrit 160 points en 7 matchs et devance de 62 longueurs son poursuivant direct, le Cap Verdien Jeff Xavier éliminé en huitième de finale. Au niveau des rebonds également, Gorgui Sy Dieng (104 rebonds) devance de loin Rodrigo Mascarenhas du Cap Vert et Olaseni Lawal du Nigeria avec respectivement 50 et 63 rebonds. Gorgui Sy Dieng s’est aussi signalé en réussissant six doubles doubles, faisant mieux que tous les autres joueurs. Pour les contres, Gorgui Sy Dieng est classé 5e, et 7e au niveau des passes décisives. Finalement s’il n’a pas été élu meilleur joueur du tournoi (MVP), c’est certainement parce que son équipe a échoué au pied du podium. Et il est difficile de décerner un tel titre à un quatrième au classement général. Au grand bonheur du Nigérian Oguchi qui n’a réellement brillé qu’en demi-finale et en finale.
Mauvaises conditions : Antoine Mendy claque la porte de la Tanière
Tunis - L’arrière des Lions, Antoine Mendy, qui a réussi un tournoi correct, a assuré hier qu’il ne répondrait plus à l’appel de la Nation. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase : les conditions dans lesquelles les joueurs ont évolué. En effet, les joueurs qui devaient rentrer hier, n’ont trouvé aucun officiel à l’aéroport. Sans billets ni réservation, ils ont erré dans le terminal avant de laisser exploser leur colère. Des solutions ont été finalement trouvées et le groupe a embarqué dans un autre vol, destination Casablanca où ils devront transiter et espérer trouver un avion qui les conduirait à Dakar. Et Antoine Mendy, qui effectuait son grand retour dans la tanière après une première participation en 2009, a juré de ne plus y remettre les pieds. « Le premier jour que je suis arrivé à l’hôtel on ne mangeait que du Yassa. C’est inadmissible pour un sportif de haut niveau. Je ne pointe personne, mais je pense que si l’on veut être champion d’Afrique et faire venir des joueur s d’Europe et de la NBA, on doit les respecter, les mettre dans les mêmes conditions qu’en club, mais si on nous traite en amateurs on ne va rien gagner », a dit le joueur. Mendy a rappelé qu’il a mis trois années pour tourner la page de l’incident de 2011 (une assurance non payée qui lui avait fait rater la compétition). « Le coach, Cheikh Sarr, a réussi à me convaincre. Cette fois, la page est définitivement tournée, je n’y reviendrai pas. Je m’excuse auprès du peuple sénégalais, mais je ne porterai plus le maillot de l’équipe du Sénégal », a-t-il tranché.
Tunis - L’arrière des Lions, Antoine Mendy, qui a réussi un tournoi correct, a assuré hier qu’il ne répondrait plus à l’appel de la Nation. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase : les conditions dans lesquelles les joueurs ont évolué. En effet, les joueurs qui devaient rentrer hier, n’ont trouvé aucun officiel à l’aéroport. Sans billets ni réservation, ils ont erré dans le terminal avant de laisser exploser leur colère. Des solutions ont été finalement trouvées et le groupe a embarqué dans un autre vol, destination Casablanca où ils devront transiter et espérer trouver un avion qui les conduirait à Dakar. Et Antoine Mendy, qui effectuait son grand retour dans la tanière après une première participation en 2009, a juré de ne plus y remettre les pieds. « Le premier jour que je suis arrivé à l’hôtel on ne mangeait que du Yassa. C’est inadmissible pour un sportif de haut niveau. Je ne pointe personne, mais je pense que si l’on veut être champion d’Afrique et faire venir des joueur s d’Europe et de la NBA, on doit les respecter, les mettre dans les mêmes conditions qu’en club, mais si on nous traite en amateurs on ne va rien gagner », a dit le joueur. Mendy a rappelé qu’il a mis trois années pour tourner la page de l’incident de 2011 (une assurance non payée qui lui avait fait rater la compétition). « Le coach, Cheikh Sarr, a réussi à me convaincre. Cette fois, la page est définitivement tournée, je n’y reviendrai pas. Je m’excuse auprès du peuple sénégalais, mais je ne porterai plus le maillot de l’équipe du Sénégal », a-t-il tranché.