Menés une grande partie du match par des Saint-Leusiens qui ont eu la balle de match, les Saint-Paulois, vainqueurs 63-61, doivent encore trouver leurs repères pour assouvir leurs ambitions.
Basket-ball : R1M - 2e journée.
Un dernier tir de Julien Thibaudin. Un ballon qui rebondit contre l’arceau et repart vers le sol. Des têtes bien hautes pendant 35 minutes qui se baissent côté saint-leusien. Des Saint-Paulois qui soufflent. On n’est pas passé loin d’une grosse surprise, hier, à Saint-Leu, où les locaux ont frôlé la victoire.
Il la méritait, d’ailleurs, après un match où ils ont mené au score pendant 38 minutes. Mais voilà, il a manqué cinq minutes et de la lucidité aux Saint-Leusiens, méconnaissables par rapport à la semaine dernière et leur lourde défaite au BCD, pour décrocher leur première victoire de la saison.
"On a voulu emballer le match dans les cinq dernières minutes alors que leur avait dit de garder et faire tourner le ballon, pestait Jean-Hugues Banor, leur entraîneur. Tout le match nous avons travaillé en mouvement et à la fin on leur donne le match". Les siens auraient largement pu le cueillir, tant les Saint-Paulois ont évolué en dessous de leur niveau. Débutant la partie par un 5-0 avant de recoller au score grâce à un panier primé de Camille Bessières (11-11, 5’). Un sursaut avant un long tunnel qui va voir les Saint-Leusiens s’envoler, profitant des carences défensives de Saint-Paulois au ralenti. 26-16 après 12’, les vice-champions régionaux parvenaient à revenir à deux points (33-31) avant la pause.
Saint-Leu peut avoir des ambitions
Celle-ci ne les regonflait pourtant pas plus que ça. Sans Stéphane Parmentier, blessé depuis la finale des Jeux, ni Florent Champagnac, en vacances, les hommes de Guillaume Dhaussy peinaient à mettre leur jeu en place, où Samuel Maleyran, nommé capitaine, occupe une part toujours plus importante. "C’est clairement le leader, explique le coach. ça l’était déjà l’année dernière. Mais nous avons tout un collectif à reconstruire et ça prend du temps. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir et ce match nous rappelle que nous ne sommes pas favoris et qu’il ne faut surtout pas prendre les autres équipes de haut".
Surtout pas des Saint-Leusiens toujours motivés à l’idée de se confronter à leur voisin, encore plsu depuis que leur ancien Arnaud Cousanca y a posé son sac. "C’était un match dans le match, souriait Julien Thibaudin. Mais dès le début on y a cru". Puis au fil du match, quand à la fin d’un troisième quart-temps où les Saint-Paulois n’auront inscrit que 13 points, dont seulement trois paniers, avec une adresse en berne et une agressivité discutable. à 53-44 à l’entame du dernier acte, il y avait le feu. Alors que Saint-Leu baissaient le pied physiquement, Saint-Paul faisait jouer "son expérience", estimait Julien Thibaudin. Samuel Maleyran, empilait ses deux lancers et ramenait les siens à 59-59 puis leur donnait l’avantage pour la première fois de la partie, encore sur la ligne (61-59). La chance saint-leusienne était passée. "On est une équipe jeune et on a dû repartir de zéro cette saison, concluait Julien Thibaudin. Si on nous avait dit qu’on avant le match qu’on les tiendrait tout le match, on n’y aurait pas cru".
Ce match va les y aider alors qu’ils affronteront Saint-Pierre deux fois la semaine prochaine, mercredi en quart de finale de Trophée coupe de France et samedi en championnat. Les Saint-Paulois, qui se déplaceront à la Possession, en coupe, avant de recevoir les Aiglons. L’occasion de travailler et de mettre de l’huile dans un moteur qui ne tournait pas rond hier.
Hervé Brelay
Un dernier tir de Julien Thibaudin. Un ballon qui rebondit contre l’arceau et repart vers le sol. Des têtes bien hautes pendant 35 minutes qui se baissent côté saint-leusien. Des Saint-Paulois qui soufflent. On n’est pas passé loin d’une grosse surprise, hier, à Saint-Leu, où les locaux ont frôlé la victoire.
Il la méritait, d’ailleurs, après un match où ils ont mené au score pendant 38 minutes. Mais voilà, il a manqué cinq minutes et de la lucidité aux Saint-Leusiens, méconnaissables par rapport à la semaine dernière et leur lourde défaite au BCD, pour décrocher leur première victoire de la saison.
"On a voulu emballer le match dans les cinq dernières minutes alors que leur avait dit de garder et faire tourner le ballon, pestait Jean-Hugues Banor, leur entraîneur. Tout le match nous avons travaillé en mouvement et à la fin on leur donne le match". Les siens auraient largement pu le cueillir, tant les Saint-Paulois ont évolué en dessous de leur niveau. Débutant la partie par un 5-0 avant de recoller au score grâce à un panier primé de Camille Bessières (11-11, 5’). Un sursaut avant un long tunnel qui va voir les Saint-Leusiens s’envoler, profitant des carences défensives de Saint-Paulois au ralenti. 26-16 après 12’, les vice-champions régionaux parvenaient à revenir à deux points (33-31) avant la pause.
Saint-Leu peut avoir des ambitions
Celle-ci ne les regonflait pourtant pas plus que ça. Sans Stéphane Parmentier, blessé depuis la finale des Jeux, ni Florent Champagnac, en vacances, les hommes de Guillaume Dhaussy peinaient à mettre leur jeu en place, où Samuel Maleyran, nommé capitaine, occupe une part toujours plus importante. "C’est clairement le leader, explique le coach. ça l’était déjà l’année dernière. Mais nous avons tout un collectif à reconstruire et ça prend du temps. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir et ce match nous rappelle que nous ne sommes pas favoris et qu’il ne faut surtout pas prendre les autres équipes de haut".
Surtout pas des Saint-Leusiens toujours motivés à l’idée de se confronter à leur voisin, encore plsu depuis que leur ancien Arnaud Cousanca y a posé son sac. "C’était un match dans le match, souriait Julien Thibaudin. Mais dès le début on y a cru". Puis au fil du match, quand à la fin d’un troisième quart-temps où les Saint-Paulois n’auront inscrit que 13 points, dont seulement trois paniers, avec une adresse en berne et une agressivité discutable. à 53-44 à l’entame du dernier acte, il y avait le feu. Alors que Saint-Leu baissaient le pied physiquement, Saint-Paul faisait jouer "son expérience", estimait Julien Thibaudin. Samuel Maleyran, empilait ses deux lancers et ramenait les siens à 59-59 puis leur donnait l’avantage pour la première fois de la partie, encore sur la ligne (61-59). La chance saint-leusienne était passée. "On est une équipe jeune et on a dû repartir de zéro cette saison, concluait Julien Thibaudin. Si on nous avait dit qu’on avant le match qu’on les tiendrait tout le match, on n’y aurait pas cru".
Ce match va les y aider alors qu’ils affronteront Saint-Pierre deux fois la semaine prochaine, mercredi en quart de finale de Trophée coupe de France et samedi en championnat. Les Saint-Paulois, qui se déplaceront à la Possession, en coupe, avant de recevoir les Aiglons. L’occasion de travailler et de mettre de l’huile dans un moteur qui ne tournait pas rond hier.
Hervé Brelay