Même si elles ne se ressemblent pas, ces deux équipes vont devoir combattre jusqu’à la fin
Cette finale ESS-CA est palpitante, si folle que les deux équipes ont eu recours  aux prolongations. Cela s’est joué sur des détails pour que l’Etoile revienne de loin et gagne un match face à un CA qui a calé  vers la fin après avoir fait le plus difficile. Des détails ont fait la différence au profit de l’ESS, et ce sont des détails «individuels» plutôt que collectifs. Qu’est-ce qui va changer dans les deux équipes pour l’acte 2?

ESS : plus de régularité!
Papadoupoulos a axé presque tous ses plans tactiques offensifs sur le jeu intérieur et sur les intérieurs Ben Romdhane et Braâ, présents aux rebonds mais aussi utiles dans le décrochage et les «picks».
Avec Selimène,  l’ESS ne peut  se passer de cette arme au retour. Elle misera beaucoup sur la mobilité de Sayeh, Maoua, Naddari, Woods, pas très en vue à l’aller, pour mettre plus de pression sur les Clubistes. Cette ESS doit éviter le relâchement à la 3e et à la 4e période qui aurait pu lui coûter cher samedi. L’ESS va à Tunis avec un potentiel intéressant et un mental de «gagneur», mais avec une hésitation et des déchets techniques qu’elle devra corriger.

CA : améliorer le jeu intérieur
Les Clubistes de Mario Palma peuvent compter sur des individualités de qualité qui ont une bonne expérience internationale.
Le problème est que le déséquilibre entre jeu intérieur et extérieur a nui à l’équipe. Les ailiers subissent trop le poids des matches, alors que Ghayaza, Shaw et H’didane n’ont pas pesé face à Ben Romdhane et Braâ. Le CA devra retrouver des joueurs comme El Mabrouk, Chouya et Channoufi, entre autres, très décevants à l’aller. Le duo Knioua-Kaïel (joueur très fort) restera le point d’articulation du jeu clubiste. Il y aura deux styles de jeu et des joueurs aux profils différents, mais on a la certitude que cela va être très équilibré encore une fois.