Les Tamponnaises partent confiantes et regardent vers la métropole. (Photo : SLY)
Barrage dames : tbb
Pour une fois, elles ont peiné. Pour une fois, elles ont dû s’arracher pour aller chercher une victoire et un bout d’histoire. Le 16 novembre, les Tamponnaises battaient les Portoises en finale de Trophée Coupe de France 61-52 au cours d’un match très disputé. La première du nom pour le basket féminin, jusqu’ici injustement exclu de cette compétition. La hauteur de la lutte démontrait l’enjeu. Inscrire sur des tablettes jusqu’alors vierges leur nom au palmarès. Et s’offrir une chance en plus des finalités N3 de se frotter à la concurrence métropolitaine, jusque-là la seule à se mettre sous la dent pour les ogresses du Sud.Deuxième carotte
Une deuxième leur est proposée aujourd’hui, à 16 heures (17h Réunion) si tant est qu’elles passent l’obstacle mahorais, modeste haie sans faire injure aux filles du BC Mtsapéré, avec également l’opportunité d’être les premières à représenter l’océan Indien dans cette compétition. "C’est pour ça qu’on y va motivé comme si c’était notre premier déplacement à Mayotte, appuie Johan Guillou, le président tamponnais. Ce serait bien de l’avoir." Pour les archives mais aussi pour la perspective d’un 64e de finale du Trophée Coupe de France à disputer le 24 janvier en métropole, apportant du piquant à une mi-saison qui ressemble trop à un long fleuve tranquille pour ses filles. "C’est vrai que ça a modifié notre préparation, relève le président. Ça nous ferait une confrontation supérieure en plus dans l’année. C’est la carotte et je serais content de leur offrir ça."À elles de se l’offrir sur le terrain. Ce qui ne devrait pas trop poser de problèmes, l’écart entre la Réunion et Mayotte en basket féminin étant largement favorable à nos représentantes, qui seront coachées pour l’occasion par Philippe Lécuyer, Romuald Tami-Tabeth étant resté sur l’île.
H. B.